NeuralNerd

joined 2 years ago
[–] NeuralNerd 2 points 1 year ago (2 children)

On sait faire de nettoyer tout ça, on le fait pour l'eau potable dans les villes. Et si le shift le suggère c'est qu'ils on évalué la faisabilité.

[–] NeuralNerd 1 points 1 year ago* (last edited 1 year ago) (2 children)

But it seems to me nearly all animals fall under this umbrella of “some level of sentience”, I found this paper highlighting that many insects seem to have cognitive abilities, and might be capable of feeling harm. So to what extent must this go, can you not swat a mosquito in fear of its suffering?

Swatting a mosquito generally doesn't induce suffering, if it's done quickly. And since they are not social animals other mosquito probably won't suffer from the loss.

But yes, if an animal is probably sentient you should avoid inflicting pain to it, for the same reason you should avoid inflicting pain to humans: because they can suffer.

But this is really just discussing the semantics of the word “harm”, the real point is that you are doing something to the organism that goes against its natural interests.

Indeed, but going against natural interests or not is not the point. The point is about suffering. And more specifically the fact that the amount of suffering we inflict to animals to eat their meat would be inacceptable if it was done to humans.

If we do not follow speciest dogma, we might as well eat other humans. Indeed meat eaters don’t really have good reasons to exclude human meat.

Yes they do, speciesism. A quite natural reason.

That's like saying people have a good reason to beat people who don't look like them: racism.

[–] NeuralNerd 1 points 1 year ago (4 children)

Mais ce n’était qu’un des exemples dans ma réponse. La plupart des plantes qu’on mange actuellement n’ont pas poussé à l’aide de fumier, il n’y en aurait jamais assez. Donc le fumier n’est pas indispensable, on sait forcément faire autrement.

Tomate, patate, courgette, aubergine…Toute ces plantes gourmandes on fait l’objet d’un apport qu’il soit du compost vert ou de fumier. Le fumier est indispensable et fait parti intégrante de la nature. La forêt utilise les matières fécales des animaux. C’est un cycle.

Tu dis qu'il faut soit du compost soit du fumier, et après tu dis que le fumier est indispensable, c'est contradictoire.

Oui il faut des apports, mais pas nécessairement du fumier. Je le redis : ça serait juste pas possible de produire tous les legumes qui sont actuellement produits s'il fallait du fumier systématiquement. On n'aurait juste pas assez de fumier.

En effet, les maraichers n’ont pas le droit de l’utiliser pour les plantes en raison du risque de contamination des sols si le compost a été mal réalisé. Donc nous l’utilisons, si on a des toilettes sèches, dans les massifs et arbres. Dans certain endroits, il faut que ce soit certifié. Et le pire c’est qu’on gaspille cet Or noir dans les eaux, les eaux grises. Et c’est une vraie reflexion qu’on devrait mener en parrallèle de l’installation de compost dans les villes.

Donc c'est juste un problème de retraitement et de législation. Actuellement on ne peut pas mais on peut très bien imaginer qu'on puisse. Tu ne l'as peut être pas vu dans le message à propos du PETF du Shift Project mais disent justement que c'est ce qu'il faut faire : “valoriser et recycler à grande échelle les excrétats humains (urine et matières fécales)” (page 222, https://i.imgur.com/nMSkQMJ.png).

[–] NeuralNerd 1 points 1 year ago (1 children)

Pourtant même si tu ne les utilises pas tu as bien ces droits là sur tes animaux. Je suis certain qu'il y a eu plein de maîtres qui traitaient très bien leurs esclaves. On a quand même aboli l'esclavage.

[–] NeuralNerd 1 points 1 year ago (17 children)

Tu défendais la machine comme solution technologique au bien-être animal ?

Je dis que la technologie peut aider au bien être animal oui, parce qu'en remplaçant un animal par une machine ça fait un être sentient exploité de moins, et que généralement la production et l'utilisation de la machine provoque beaucoup moins de souffrance que l'exploitation animale qu'elle remplace.

Si tu dis ça par rapport à mon dernier paragraphe la grosse différence c'est que là je parle de technologies actuellement utilisables, alors que dans ce paragraphe je critiquais le fait de compter sur de technologies futures et hypothétiques.

Quant à l’eugénisme, je suis en plein milieu pcq étant sourd on m’a mainte fois proposé l’implant cochléaire.

Tu ne sembles confondre l'eugénisme avec autre chose.

Dans les régions nordiques tu manges du poisson parce que ce n’est pas un lieu propice aux végétaux. Je l’ai déjà dit, tous les lieux ne sont pas adaptés aux plantes, nottament le desert. Les chaleurs extrêmes, au delà de 35°c une plante arrête de produire des fruits et se met en repos végétatif.

Si un lieu n'est pas propice aux végétaux ses habitants peuvent échanger avec des régions qui peuvent en cultiver. Et s'ils ne peuvent pas ils devraient sans doute déménager dans un lieu vivable, plutôt que de massacrer la population sentiente environnante.

Sinon ça équivaut un peu à aller vivre en Antartique et manger les humains qui vivent sur place parce qu'on n'arrive pas à y faire pousser des légumes. Ou manger ton voisin parce que ton frigo est vide.

De plus, passer d’un climat extreme à un autre fait baisser très fortement le rendement de tes cultures. L’impact de 2022 sur nos cultures a été terrible. Et j’ai fais le relevé de pluviométrie, on est passé de 700mm à 500mm de pluie annuelle dans le tarn. ça correspondait au climat de 2030, à Marseille.

Oui il va falloir faire évoluer nos cultures en fonction des évolutions du climat.

[–] NeuralNerd 3 points 1 year ago (2 children)

Personnellement, je suis très pessimiste sur cette question. Si tu as des ressources, je veux bien voir cette société alternative.

J'ai pas de ressource précisément là dessus, mais il y a le Plan de Transformation de l'Économie Française (PETF) du Shift Project.

Il y a un chapitre sur l'agriculture et l'alimentation qui commence page 210.

Pour l'aspect production des intrants et machines ils renvoient vers la partie "industrie", mais sur l'alimentation il y a quelques trucs notables par rapport à notre discussion :

  • adopter des régimes sains et soutenables (notamment en réduisant beaucoup les produits animaux, tableau page 218)
  • recycler les nutriments (page 220), où ils parlent notamment de "valoriser et recycler à grande échelle les excrétats humains"
  • réduire les productions animales et favoriser leur qualité, leur durabilité et l'autonomie des élevages
  • agroécologie (page 224), où ils ne parlent pas de se remplacer les machines par des animaux. Ils envoient vers d'autres travaux comme Afterres2050 de Solagro, les études des VICAM, et la DNAB, de Pour une Agriculture du Vivant et des travaux de l'INRAE)
  • "l'agriculture devient productrice nette de carburants et de combustibles en convertissant une partie de la biomasse produite sur les fermes" (sans concurrencer l'alimentation) (page 230)

Sur l'industrie (page 134), et plutôt l'industrie manufacturière (page 143) :

  • "il sera nécessaire de limiter les volumes de production de certains biens" (pas "tous les biens"), donc "reflexions sur les usages prioritaires" (je pense qu'on peut dire que l'agriculture fera facilement partie des priorités)
  • "allongement de la durée de vie des biens et des matériaux", notamment par "recyclage" et "réemploi"
  • "augmenter les capacités de nos filières de réparation et reconditionnement [...] permet de diminuer notre dépendance aux intrants en matière premières (énergétiques et non-énergétiques), en limitant le nombre de biens produits et en favorisant la production de pièces détachées par exemple."
  • "structurer une véritable filière de l'« après première vie »"
  • piloter cette filière pour bien coordonner les alternatives entre rémploi, réparation et recyclage (qui sont aujourd'hui plutôt en concurrence)

Ils préparent apparemment un nouveau dossier sur l'agriculture l'année prochaine avec notamment "Objectif 3 : Proposer des trajectoires en faveur d’une agriculture décarbonée et résiliente".

Je suis allé voir vite fait quelques études mentionnées :

Afterres2050 :

Le résumé est court et plutôt positif : "Des objectifs atteignables sans rupture technologique".

Dans le rapport lui même ils ne semblent pas parler d'arrêter d'utiliser des machines, par exemple page 61 :

La consommation d’énergie globale de la production agricole est réduite de 40 %, grâce aux changements de systèmes et de pratiques (carburant pour le labour, engrais), et aux améliorations techniques (serres basse consommation, irrigation économe, moteurs des tracteurs). Les sources d’énergie sont renouvelables à 90 % selon le scénario négaWatt, y compris pour les combustibles et les carburants (bioGNV : Gaz naturel véhicule issu du biogaz). Les énergies utilisées dans les procédés de fabrication des intrants sont également d’origine renouvelable : la synthèse des engrais azotés est effectuée à partir de biométhane ou d’hydrogène d’origine renouvelable.

La partie sur la baisse d'énergie concerne notamment l'arrêt du labour qui semble être préconisé un peu partout. Tes animaux de traits servent surtout à ça je pense, donc ils ne seront pas utiles non plus avec l'arrêt du labour.

Pour une Agriculture du Vivant :

Pas vu de trucs concrets, mais ils envoient notamment vers https://agroecologie.org/ qui propose des outils de mesure et des formations qui peuvent t'intéresser.

Il y a surement des choses dans les rapports du GIEC aussi, notamment celui du groupe 3, mais j'ai pas cherché.

en revanche as tu une alternative au goutte à goutte qui nous permet de faire de grandes économies d’eau et de temps de desherbage ?

Ça c'est bien un point justement où les machines sont pertinentes : les animaux ne peuvent pas aider, les humains ne sont pas très adaptés ni efficaces, donc les machines sont une bonne solution. En plus les machines en question (pompe, tuyaux) sont plutôt simples, assez durables et ne dépendent pas des énergies fossiles donc on ne devrait pas avoir de problème pour continuer d'en avoir. Donc non, j'ai pas d'alternative et je dirai plutôt de continuer d'utiliser des machines, et d'avoir du matériel de rechange pour réparer en cas de panne.

Au pire on peu imaginer un système manuel où c'est un humain qui remplace le moteur de la pompe, en gardant le même système d'irrigation.

[–] NeuralNerd 1 points 1 year ago (3 children)

Tu n'as pas droit de vie ou de mort sur tes animaux ? Tu ne peux pas les vendre et les acheter ? Tu ne peux pas les forcer à travailler ? Ils sont libres de partir s'ils le veulent ? C'est ça qui définit l'esclavage, pas la bonne entente éventuelle entre le maître et l'esclave. Il y a plein d'esclaves qui étaient très bien traités et qui appréciaient leur maître. Ils étaient quand même la propriété de leur maître. On pourrait aussi évoquer le syndrome de Stockholm.

[–] NeuralNerd 1 points 1 year ago (2 children)

J'ai vu, mais on ne peut pas continuer cette conversation là bas, si ?

[–] NeuralNerd 1 points 1 year ago (19 children)

Revenons à ta question initiale : faut-il créer une espèce humaine doté de tout cela

Ce n'est pas du tout ma question. Mon propos c'était de dire que ce n'est pas ce qui arrive : on sélectionne génétiquement des animaux pour améliorer leur efficacité à résoudre nos problèmes, mais on ne le fait pas pour les humains (c'est même très très mal vu, cf. eugénisme).

Si toi tu considères qu'on devrait aussi le faire sur les humains, déjà t'es plutôt une exception donc ça n'arrivera probablement pas, et ensuite je doute que tu le ferais de la même manière que ça a été fait sur les animaux. Si on le faisait chez les humains on s'assurerait que ça ne nuit pas à leur bien être, que les humains modifiés ne seraient pas moins heureux que les non modifiés (au contraire on chercherait plutôt à ce que ça améliore leur bien être). C'est pas du tout ce qu'on fait pour les animaux : on regarde juste s'ils sont plus efficaces à résoudre nos problèmes. Si la modification créé plus de problèmes qu'elle n'apporte d'avantages pour nous alors on ne garde pas (et on tue). L'équivalent pour les humains ça serait qu'un groupe de gens dominants sélectionne génétiquement d'autres humains pour qu'ils résolvent mieux leurs problèmes. J'imagine que c'est pas ça que tu souhaites. Pourtant c'est qu'on a fait avec les animaux.

Le mouton est un bon exemple. On a sélectionné des moutons qui produisent énormément de laine, au point que s'ils ne sont pas tondus ils meurent atrocement parce qu'ils ne peuvent plus se déplacer ou se nourrir. T'imagines qu'on fasse ça à des humains ? Ça serait inacceptable. Pourtant ça pose aucun problème si c'est des moutons, au point où les gens considèrent qu'on rend service aux moutons en les tondant. Bin, oui, mais si on les avait pas modifié pour qu'ils aient besoin d'être tondu ça aurait été quand même vachement plus sympa pour eux.

Mon propos c'est de dire qu'on n'accepterait jamais sur des humains énormément de choses qu'on fait aux animaux. Par exemple même si c'était possible, on (et même toi je pense) ne sélectionnerait pas des humains pour qu'ils aient tellement de poils qu'ils mourraient s'ils n'étaient pas tondus régulièrement, uniquement dans le but de produire des trucs isolants.

La seule solution que je vois est que nous devenons des machines [...]. A la fin, on aurait plus besoin des animaux, ni de manger.

On n'a déjà pas besoin des animaux ni de les manger. Pas besoin d'attendre un hypothétique futur dans lequel on peut transférer notre esprit dans une machine.

Ça ressemble un peu au discours des gens qui disent que c'est pas la peine de se préoccuper du changement climatique parce qu'on trouvera une solution technologique. Je sais que c'est pas ce que tu penses pour le changement climatique, mais ici pour ce qui concerne le bien être animal ta logique est assez similaire à la leur. Ne faisons pas ce qui est facilement faisable aujourd'hui parce qu'il y aura peut être une meilleure solution demain.

[–] NeuralNerd 2 points 1 year ago (4 children)

T'as l'air de dire que quand on n'aura plus de pétrole on n'aura plus de machine. Ce n'est pas ce que dit le GIEC et autres scientifiques qui se penchent sur le sujet. On peut très bien se passer des énergies fossiles et avoir des machines. Tout comme on a des substituts pour les produits animaux, on a aussi des substituts pour les énergies fossiles. Ça demande beaucoup de changements, mais il n'y a pas d'obstacle. Dans les solutions pour se passer des énergies fossiles je n'ai jamais vu préconisé d'utiliser les animaux. Si on faisait ça ça serait vraiment une catastrophe pour le bien être animal, à moins qu'il y ait des lois hyper strictes sur le traitement de ces animaux qui devront être en quantité gigantesque et avec de forts objectifs de rendement.

[–] NeuralNerd 3 points 1 year ago (1 children)

Le fond de mon message c'était qu'on s'accorde bien plus de privilèges qu'aux animaux. Je ne dis évidemment pas que la condition humaine est parfaite pour tout le monde, ni que la condition animale est horrible pour tous les animaux. Je dis qu'en général on a énormément amélioré la condition humaine et assez peu la condition animale (en comparaison). Et que d'une manière générale, en moyenne sur terre, la condition animale est horrible pour les animaux, et qu'en comparaison la condition humaine est très très confortable.

Ton amie avec son cheval elle le traite comme un animal de compagnie, qui sont généralement plutôt bien traité. Si tous les animaux étaient très bien traités je n'aurai pas de problème, on ne pourrait même plus parler d'exploitation animale de toute façon. Le problème c'est que dans l'élevage c'est quasiment impossible (notamment pour des raisons économiques comme tu disais dans un autre message).

L'exemple des mouches c'était surtout pour illustrer le fait que si nous humains on avait eu ce problème, on l'aurait réglé depuis très longtemps, et la solution serait bien plus permanente et ne nécessiterait pas la présence d'un humain d'accord pour chouchouter. Et c'était juste un exemple d'un truc visible qui gêne clairement les chevaux, parmi tous les trucs gênants pour les animaux dont on n'a même pas idée parce qu'on n'a pas cherché alors que pour nous c'est très facile de les connaître. On met beaucoup plus d'efforts à améliorer le bien être humain que le bien être animal. L'exemple le plus frappant c'est l'expérimentation animale où souvent on baisse volontairement le bien être d'animaux pour améliorer notre propre bien être.

Pour l'exemple de la poule tuée par le chien, oui, la mise sécurité c'est clairement quelque chose qu'on fait assez bien pour les animaux. Probablement à l'excès même. Mais là aussi il y a une différence de traitement : un chien qui tue un humain on le tue. Un chien qui tue une poule, on enferme les poules.

[–] NeuralNerd 2 points 1 year ago (5 children)

Après, je pense qu’il y en a qui le font sûrement mais pas chez nous. Et les raisons sont économiques.

Bin oui c'est exactement le problème, c'est ce que je disais dans mes premiers messages : quand il y a de l'argent en jeu le traitement des animaux est généralement mauvais, et quasiment systématiquement moins bien qu'un humain. Tu donnes toi même un exemple : pour un humain on va considérer qu'il faut arrêter le maintien en vie que quand des situations extrêmes ("elle n’a plus rien d’humain et est prisonnière de son corps") alors que pour les animaux on peut l'abattre quand on veut, et la plupart le font dès qu'ils représentent un coût un peu trop important. C'est cette différence de traitement qui ne va pas. On n'irait jamais dire qu'on peut abattre un humain "pour des questions économiques, sanitaires", alors que pour un animal tu dis toi même que c'est normal compte tenu du contexte difficile des agriculteurs. D'un point de vue moral il n'y a rien qui justifie cette différence de traitement.

C’est tout le système économique qu’il faudrait revoir.

Oui bien sûr, on peut imaginer changer complètement la société. Mais c'est un bien plus gros chantier que de juste arrêter d'exploiter les animaux. On n'a pas besoin de tout changer pour arrêter l'exploitation animale. Tout ce que nous fournissent les animaux d'élevage peut être substitués.

C'est un peu comme si quelqu'un était torturé et qu'au lieu de forcer le tortionnaire à arrêter tu disais qu'il faut plutôt revoir les conditions qui l'ont amené à se comporter comme ça. Il faut faire les deux, mais surtout commencer par le premier car c'est facile et on n'est même pas sûr d'arriver à faire le second.

Pour moi ça colle assez bien pourtant. L’animal n’est pas libre et l’humain qui le possède peut faire quasiment ce qu’il veut de lui, y compris le tuer. Et si l’animal refuse de faire ce que l’humain veut, il est généralement contraint par la force.

Non, c’est une erreur de le croire. ça c’est parce que nous avons construit un ensemble d’outils pour gagner en indépendance, en autonomie. L’humain n’est pas libre, il ne la jamais été. JAMAIS. Tu veux bouffer ? avoir un toit ? Aller chez le médecin ? Travaille. Ah mais tu vois ya différents forme d’organisation : ya des lieux où on t’écoutera, d’autre où tu te pliera comme un tacos en faisant le béni oui-oui. Il est aussi contraint de subvenir à ses besoins : dormir, manger, se réchauffer. Donc d’utiliser les ressources nécessaire à sa survie. Et ya pas que ça, tu as aussi des droits et devoir envers la société, envers ta famille et tes amis. Sans compter que les machines nous ont libéré du temps. On lave plus le linge à la rivière. J’ai lavé mon linge comme ça pendant 6 mois et ça prend du temps.

Oui enfin tout ça n'a pas grand chose à voir avec ce que je disais. On peut discuter de la notion de liberté, mais c'est un débat philosophique un peu trop large pour notre discussion.

Je te dis "le traitement des animaux ressemble beaucoup à de l'esclavage". Tu me réponds "non", je te donnes la définition de l'esclavage qui colle assez bien à comment on traite les animaux, et tu me réponds "non mais l'humain n'est pas libre". Oui, si tu veux, mais n'empêche que les animaux sont quand même traités comme des esclaves. Les humains peuvent faire quasiment ce qu'ils veulent de leurs animaux, comme les forcer à travailler, les acheter et les vendre, et ont le droit de vie et de mort dessus. Ce sont des choses qu'on peut faire avec des esclaves, et qu'on ne peut pas faire à des personnes qu'on ne considère pas comme des esclaves.

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