Le monde paysan

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Bienvenue sur Le monde Paysan !

Étant une jeune communauté, ces présentes règles sont amenées à évoluer pour améliorer l'organisation des posts.

Ligne éditoriale

L'objectif est de traiter du monde agricole et pas forcément de l'environnement, de l'écologie, même si les deux sont intimement liées.

Communauté dédiée à l'actualité autour de l'agriculture, de préférence en France, autour de l'agroécologie, mécanisée ou non.

À des fin de recherche, de tri, merci d'indiquer dans le titre :

Le type d'activité

Polyculture, élevage, maraichage, vin, grandes cultures (blés, seigle, maïs), verger, pisciculture, ostériculture, chasse...

Le sujet


Fédiverse :


Structure paysanne S'installer


Presse agricole


Nota Bene de Snoopy

«Cette communauté a un biais car je suis d'avantage interessé par le maraichage, ma formation.

J'essayerai de parler des grandes cultures (blé, maïs..) et l'élevage, le vin, la pisculture, l'ostériculture...à part égale mais ce sera très difficile. Ce sont des secteurs que je connais très mal.

Je ne suis pas la bonne personne et je n'ai pas le recul et les connaissances necessaires pour aborder ces questions.»


founded 10 months ago
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submitted 2 months ago* (last edited 2 months ago) by [email protected] to c/[email protected]
 
 

LOA : loi d’optimisation de l’agriculture industrielleLe parcours parlementaire de la loi d’orientation agricole (LOA), votée en première lecture au Sénat, a été interrompu du fait de la dissolution de l’Assemblée nationale. Présentée comme permettant de s’adapter au changement climatique elle est en fait le signe de la prégnance et de du poids des lobbys industriels au détriment d’une agriculture paysanne et respectueuse des sols comme des personnes.

La loi d’orientation agricole 2024 avait été adoptée en première lecture le 28 mai à l’assemblée et devait être étudiée par le Sénat courant juin, sans grande crainte alors de rejet par celui-ci, majoritairement à droite.

Pour rappel, la LOA (Loi d’orientation agricole), annoncée en 2022, était présentée pour solutionner le renouvellement de la profession agricole[[D’ici 2035, un tiers des agriculteurs et agricultrices partiront à la retraite.] ainsi que pour accompagner les pratiques agronomiques à mieux s’adapter au changement climatique.

La loi initialement prévue pour être présentée en Conseil des ministres en janvier 2024, moment où a commencé une crise agricole historique, qui oblige le gouvernement à la repousser.

Finalement présentée en avril, elle a été entre temps amendée par une bonne partie des revendications portées par la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles, syndicat majoritaire) et les JA (Jeunes agriculteurs) pendant le mouvement.

C’est à dire une agriculture toujours plus industrielle et ultralibérale : assouplissement de la gestion des haies, accélération des procédures concernant les projets de retenues d’eau. Les mesures pour favoriser le triptyque robotique-génétique-numérique ont été approuvé, quand en parallèle les objectifs chiffrés sur le développement des surfaces cultivées en agriculture biologique étaient supprimés du code rural.

La victoire du triptyque « robotique-génétique-numérique »

Pour la Confédération paysanne, la priorité est l’installation de paysannes et paysans nombreux qui arrivent à vivre dignement de leur métier sur tout les territoires. Une loi portant une réelle ambition pour un avenir agricole écologique et social aurait du garantir une sécurisation des moyens de production de base : les terres, l’eau, les semences.

Un revenu décent et équitablement répartie entre les acteurs de la profession est aussi une revendication centrale de la Conf’. De même que l’amélioration de la protection sociale alignée sur les autres catégories socio-professionnelles (retraite décente, droit au repos et au remplacement, etc.) seraient des avancées essentielles qui ne sont même pas évoqués dans la loi !

Malgré tout, on notera quelques petites victoires : l’objectif de maintien d’au moins 400 000 exploitations et 500 000 chefs d’exploitation a été conservé (quand la Conf’ revendique l’installation de 1 million de paysans et paysannes !).

Les moyens d’action des SAFER (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural, censé réguler le marché du foncier agricole) ont été renforcés et le projet de création de GFA-Investissement (Groupe foncier agricole) a été abandonné. Celui-ci ouvrait grand la porte à l’arrivée de capitaux financiers dans la détention sociétaire de terres agricoles.

Une loi spécifiquement sur la question foncière est d’ailleurs dans les cartons du gouvernement. Il faudra encore une fois lutter sur tout les fronts pour défendre une vision paysanne et entraîner le plus grand nombre de personnes dans la lutte car la question des terres agricoles concerne tout le monde.

Même si le combat législatif porté par les organisations professionnelles agricoles progressistes est fastidieux il reste nécessaire. Nul doute que les mobilisations locales et nationales, alliant paysans et paysannes et classes populaires seront les vrais vecteurs du changement de modèle, pour tendre à une agriculture paysanne durable, locale et enfin accessible à toutes et tous.

Vincent (paysan libertaire)

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Le couplage entre production agricole et production d’électricité photovoltaïque est perçu comme un moyen pour développer les énergies renouvelables et apporter un complément de revenu aux agriculteurs. À première vue, «l’agrivoltaïsme » a tout pour plaire. En réalité, cette notion relève du marketing et vise à légitimer un opportunisme foncier et financier dans un contexte difficile pour le monde paysan.

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Face au défi du renouvellement des générations qui se présente aux fermes françaises, il est indispensable d’encourager les installations et le statut du fermage constitue, pour la section nationale des fermiers et métayers (SNFM) de la FNSEA, l’un des piliers d’une transmission réussie. À condition d’améliorer également la fiscalité des baux, et d’éviter des disparités entre fermiers et propriétaires exploitants.

En amont de son congrès qui se tiendra les 22 et 23 février dans la Loire, à Villerest, la Section nationale des fermiers et métayers (SNFM) de la FNSEA a dressé un bilan des réflexions effectuées au cours de la mandature qui s’achève. Alors qu’un projet de loi d’orientation et d’avenir agricole est en cours de réflexion, les sujets abordés par les fermiers et métayers se révèlent ainsi dans l’air du temps, entre évaluation de l’entreprise, portage du foncier et, cette année, un travail sur la transmission.

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Et de s’interroger sur la «difficulté de la planification dans ce secteur» : «comment passer, en une génération (d'ici 2050), d'un système adapté à une production de commodités échangées sur des marchés mondiaux et incapables de fournir des produits «finis» localement, à des productions bien plus diversifiées localement, qui voyagent moins, et qui viendront de parcelles moins productives pour certaines cultures ?».

Il soulève aussi un autre défi : «comment faire accepter au consommateur final la hausse des prix en sortie d'exploitation qui ira fatalement avec une hausse de l'emploi dans le secteur ?»

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Dans le contexte des défis environnementaux et sociaux de l’Anthropocène, les microfermes sont des fermes maraîchères biologiques qui questionnent les fondements de la modernisation agricole par leurs petites surfaces, leur grande diversité cultivée, leur faible niveau de motorisation, une approche écologique holiste et leur commercialisation en circuits courts.

Cette thèse a examiné la viabilité de ces systèmes agricoles atypiques qui suscitent un intérêt croissant dans les pays industrialisés. Elle s’est basée sur une étude de 20 cas en milieu rural dans le nord de la France et 10 cas en milieu urbain à Londres. Une démarche inductive a été mise en œuvre combinant analyse qualitative d’entretiens avec des paysans et modélisation quantitative à partir de données de terrain.

Un cadre conceptuel a été développé pour analyser les choix stratégiques des paysans au regard des multiples aspirations de leur projet de vie où des considérations éthiques et subjectives occupent une place centrale. La satisfaction de ces aspirations est primordiale pour la viabilité de ces fermes. Un modèle de simulation stochastique de revenu et de temps de travail a été créé pour explorer les chances de viabilité économique de scénarios contrastés de microfermes intégrant stratégies techniques, commerciales et d’investissement.

Des simulations ont été réalisées pour le contexte français et londonien et ont été discutées avec des acteurs de terrain. Bien que les chances de viabilité varient selon les scénarios, ce travail montre que les microfermes peuvent être viables.

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Extrait

Pour Tanguy Martin, les initiatives de propriété collective des terres pour faciliter l’installation en agroécologie paysanne sont inspirantes mais insuffisantes pour réellement faire de la terre un commun.

Dans leur essai Reprendre la terre aux machines (cf. TRI 487), des sociétaires de l’Atelier paysan faisaient un constat lucide mais difficile à entendre : le développement des initiatives paysannes ne freine pas l’industrialisation de l’agriculture. Dans la même veine, Tanguy Martin s’attache, dans un ouvrage sorti en septembre 2023, Cultiver les communs, une sortie du capitalisme par la terre, à pointer les limites des initiatives de propriété collective privée ou publique des terres, y compris celles de mouvements comme Terre de liens. Si ces dernières permettent d’expérimenter des utopies concrètes hors du capitalisme, elles ne peuvent pas suffire à en sortir massivement les terres.

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Extrait

Les premiers éléments du projet de loi qui devrait être débattu au Parlement à la fin de l’année inquiètent les membres du collectif Nourrir, qui pointent un manque d’ambition et demandent à être impliqués dans les décisions à venir.

Le 10 septembre à Cambrai (Nord), le ministre de l’Agriculture dévoilait les grandes lignes du Pacte et loi d’orientation et d’avenir agricoles (PLOAA), lors d’un évènement organisé par le syndicat Jeunes agriculteurs. « Les parlementaires ont découvert dans le journal qu’elle était déjà écrite et qu’ils travaillaient pour rien depuis des mois », dénonçait alors Aurélie Trouvé, députée La France insoumise en charge du groupe de suivi parlementaire de cette loi, qui doit être présentée au Parlement en décembre

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Depuis la fin des années 2000, des projets d’observatoires se multiplient pour tenter de suivre, de quantifier et de documenter les grandes acquisitions foncières.

À partir de l’expérience de quatre observatoires qui se sont investis sur le thème des grandes acquisitions foncières en Afrique (au Cameroun, à Madagascar, en Ouganda et au Sénégal), l’article analyse les choix stratégiques faits en termes de production et de partage des données par les parties prenantes des observatoires.

Il met en évidence les compromis sur la diversité et le nombre de transactions étudiées, le nombre d’indicateurs de suivi, le niveau de recoupement des données et leur modalité et temporalité de publication. L’article étudie et illustre les difficultés socio-politiques de production et de publication des données, particulièrement saillantes dans le cas des acquisitions foncières.

Il conclut sur l’importance pour les parties prenantes des observatoires d’opérer un ensemble de choix liés aux besoins d’usagers cibles, aux réalités de terrain, et enfin aux capacités de l’équipe de l’observatoire à produire des données et à jouer un rôle de médiation en direction des différents acteurs du foncier.

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Extrait

Combien de personnes se sont installées en tant que chef d’exploitation agricole en 2022 ? Parmi elles, combien de jeunes de moins de 40 ans, de femmes ? Sous quelle forme se sont-elles installées ? Sur quelle surface moyenne ? Réponses avec les derniers chiffres de la MSA.

Le renouvellement des générations en agriculture sera certainement un des sujets phare de l’année 2024 avec la définition et la mise en œuvre du pacte et de la loi d’orientation et d’avenir agricoles (PLOAA). Pour alimenter la réflexion petit point sur les installations en agriculture dont les chiffres pour l’année 2022 viennent d’être publiés par la MSA.

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Extrait

Rendu obligatoire par la loi Egalim à compter du 1er janvier 2024, le conseil stratégique phytosanitaire (CSP) peine à se mettre en place, l’offre de conseil ayant connu un déploiement moins rapide que prévu et un manque d’anticipation ayant été observé du côté du monde agricole.

Pour rappel, ce conseil stratégique phytosanitaire délivré par un conseiller agréé pour conduire sa stratégie de protection des cultures est nécessaire pour renouveler le certificat (certiphyto) dont les agriculteurs ont besoin pour acheter et utiliser des produits phytopharmaceutiques.

Or le conseil stratégique n’atteint pas 20% des agriculteurs cibles qui pourraient se voir privés de leur certiphyto, selon la commission d’enquête parlementaire sur les produits phytosanitaires qui a publié son rapport fin décembre.

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Extrait

Taxer la gnole pour protéger la santé ?

L’Organisation mondiale de la santé vient d’appeler les pays du monde entier à augmenter les taxes sur les alcools et les boissons sucrées, en particulier les sodas. L’organisation espère ainsi réduire le nombre de décès imputables à l’alcool, estimé à 26 millions de personnes par an, et 8 millions pour les buveurs de boissons sucrées, sur la base d’une étude de 2017 qui tendait à prouver qu’une taxe qui augmente les prix des boissons alcoolisées de 50 % permettrait d’éviter 21 millions de décès sur 50 ans et d’engranger 17 000 milliards de dollars de revenus pour les États. Plus localement, les controverses n’en finissent plus pour savoir si le premier verre est dangereux ou si une consommation raisonnable est soutenable. On discute au Canada, on discute en Europe autour de la nouvelle réglementation irlandaise sur l’étiquetage des alcools qui a fait bondir tout ce que le monde contient de producteurs de boissons alcoolisées…

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Extrait

Les scénarios sur la durabilité du système alimentaire, de même que les études sur les impacts du système actuel sont sans appel : des changements d’ampleur dans les régimes alimentaires sont inévitables. Deux leviers sont ici primordiaux : la réduction de la consommation de produits animaux (entre – 20 % et – 70% d’ici 2050, selon les scénarios) et la hausse de la consommation de produits issus de modes de production durable, comme l’agroécologie et l’agriculture biologique.

La puissance publique a déjà cherché, parfois avec succès, à agir sur les comportements de consommation des individus, souvent pour des motifs de santé publique. C’est par exemple le cas des politiques de lutte contre le tabagisme, d’incitation à la réduction des quantités de sel, de sucre, de gras, de lutte contre la consommation d’alcool ou encore l’encouragement à la consommation de fruits et légumes. Avec les enjeux environnementaux associés à l’alimentation, un nouveau front de l’action publique s’ouvre aujourd’hui. Le problème ? La logique d’action employée n’est pas au niveau des résultats escomptés et la transition alimentaire patine. Il en va ainsi de la consommation de viande, très légèrement en hausse depuis 2012 – après vingt années de baisse1 – ou du bio, un marché de niche en recul depuis 2021, après plusieurs années de croissance. Il semble donc que la consommation alimentaire des Français et des Françaises n’évolue plus dans le bon sens, ou pas assez vite. [...]

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EnvironnementEspace VégéJardinMoins de voituresMonde paysanSolarpunkZéro déchet


Ressources | AgricultureClimatJardinJardinage du mois


Salut ! Voici une liste de ressources non-exhaustives que je vous recommande autour du jardin et du maraichage.

Certains ouvrages sont techniques mais je pense que la plupart sont accessibles et devraient pouvoir vous accompagner pour votre potager.

Il manque juste quelques bons bouquins sur la conception d'un potager avec des jardinieres.

Sites

Semences

Pro

Particulier

Livres

Permaculture

BD

  • Sous Terre Accessible aux plus jeunes et grand débutants un peu perdu avec le jardon technique. ça peut etre un premier pas avant de lire l'origine du monde. On plonge dans le sol et découvre sa richesse.
  • Algues vertes, l'histoire interdite Superbe reportage où l'on apprend toute les ficelles de l'agrobuisness et devient meurtrit devant l'inaction politique qui met en danger la vie animale et nous-même

Le Sol

Maraichage

Guide de la nouvelle agriculture sur sol vivant : l'agriculture de conservation

  • La Foret-Jardin Au début, on a des exemple de haies, d'ombre. Ensuite c'est un index d'association arbres-arbustes-plantes. Plutot pour les pro qui veulent se lancer dans l'agroforesterie.
  • Le Jardinier-Maraicher Ouvrage de référence en maraichage instensif. De bons conseils tehcnico-economique.
  • Le Maraichage Biologique Très bon guide didactique qui accompagne l'installation en maraichage. Idéal si vous souhaitez faire un BPREA.

Guide Culture/ITK

  • Le Potager Bio Parfait pour ceux qui débute. Il donne de bons conseils généraux. La seule partie qui manquera et c'est ce qui distingue le potager du pro : l'échelonnement des cultures. Il vous expliquera pas comment avoir des salades toute l'année, ni les rotations.
  • iTab (à destination des pro mais interessant) Plutot pour le maraichage mécanisé. En revanche on y trouve de très bonnes info sur les maladies, ravageurs et divers conseils de stockage, protections...Pour maraichers.
  • Agroforesterie Pour les maraichers interessé à l'agroforesterie. Pas vraiment d'ITK. Les particuliers peuvent lire car c'est intéressant, on y apprend la difficulté d'associer verger-maraichages.

Taille Fruitiers

Chaines Youtube

  • La ferme Cagnolle J'adore les témoignages des maraichers sur leur pratique. Ya plein de bons tuyaux. Aussi il expérimente plusieures techniques sur le maraichage sol vivant et nous parle de ce qui marche ou non.
  • Le jardin d'Emerveille De bons conseils pour débuter ses semis + retour d'expérience sur sa ferme
  • Damien Dekarz Le magnifique calendrier du potager mois par mois. Quand on débute, qu'on est perdu et qu'on sait pas par où commencer tellement le jardin c'est vaste, regarder une de ses videos :)
  • Ver de Terre production Formation sur le maraichage sol vivant, technique, complet. Vous trouverez des formation sur la taille des arbres
  • Où on apprend que l'abondance est un problème Série de 7 épisode avec Jean-Claude Balbot qui retrace l'histoire de l'agriculture et parle de la sécurité sociale de l'alimentation :
  • Agriculture, une histoire de prix ? Docu sur l'évolution de l'algriculture en france, surproduction, quotas, intervention politique
  • Les cycles biogéochimiques : azote, carbone, phosphore, Eutrophisation

Logiciels

Smartphone

  • PlantNet Une des meilleur app pour identifier les plantes. Attention, même si l'app a identifié une plante, elle peut se tromper. Donc si le but était de savoir si c'est comestible ou non, tant que vous ne savez pas s'il y a une plante similaire toxique, on ne bouffe pas.

Ordi

  • Qrop/Brinjel pour les maraichers. Il aide à établir un plan de culture et les achats de graines, les rotations. Habituellement on le fait sur une feuille calc. A noter une version en ligne avec app mobile sortira en Décembre 2024 sous un autre nom : Bringel.
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Mégafil : Le monde paysan (Ressources)

Extrait

Je voudrais évoquer dans ce billet un point aveugle des discours apologétiques sur les fermes dites « agroécologiques », pour reprendre le terme le plus vague et le plus fourre-tout, et donc le plus à la mode.

Dans ces lieux qu’on nous offre souvent en exemple ou plus encore en véritable modèle à suivre, j’ai remarqué à plusieurs reprises qu’une question semblait passer largement à la trappe et rester hors du radar des fans, alors qu’il s’agit pourtant de la question fondamentale de l’économie politique, à savoir celle du travail, de sa rémunération… et de son exploitation.

On va donc voir que parfois, dans ce milieu, quand on parle d’une « exploitation agricole », le côté « exploitation » est bien plus développé et performant que le côté « agricole »…

A tout seigneur tout honneur, commençons par aller faire un tour chez le gourou le plus médiatisé, à savoir Pierre Rabhi. Quand avec des copains nous sommes allés visiter la ferme expérimentale de ses disciples de Terrre et Humanisme, on se demandait comment les miracles agronomiques vantés par le site Bastamag pouvaient exister, et on se doutait bien que la question de la main d’œuvre faisait partie de l’équation à résoudre:

http://afis-ardeche.blogspot.fr/2012/09/humanisme-notre-visite-chez-des.html

Ceux qui ont lu ce compte-rendu de notre visite savent que de miracle agronomique il n’y en avait point, mais que même les piteux résultats obtenus l’étaient sur la base de l’utilisation massive de travail gratuit et de dons divers et variés :

  • Contribution financière ou en nature des riches parrains de l’association et de personnes solidaires
  • Contribution par définition non rémunérée des bénévoles. Extrait de notre compte-rendu :

« TetH accueille entre 150 et 170 bénévoles par an. Ils ont beaucoup de demandes, alors ils limitent la durée de bénévolat... à une ou deux semaines. D'ailleurs sur le site, il est indiqué que c'est complet jusqu'en octobre.

On apprend aussi sur le site dans le chapitre « devenez bénévole », que le bénévole s'engage à travailler 6 heures minimum par jour, « La durée de participation aux activités est de 6 heures minimum par jour (début de la journée de travail de bonne heure pendant l’été !) », mais aussi qu'il doit « Une participation solidaire aux frais inhérents à votre séjour vous sera demandée : 4 euros par jour en période de formation, 3 euros hors période de formation » en plus de l'obligation d’adhérer à l'association pour 16 euros.

Petit calcul : 10 jours X 6 heures par jour X 150 personnes = 9 000 heures de travail gratuit par an. Souvent les employeurs se plaignent du coût trop élevé de la main-d’œuvre en France, même lorsqu'elle est au SMIC, TetH a trouvé une solution à ce problème et sait comment faire travailler les gens gratuitement »

Parfois même, la main d’œuvre paie de sa poche pour venir travailler, dans le cadre des stages de formation. Cette autre ressource permet elle aussi à l’association de vivre sans dépendre de sa rachitique production agricole, mais en plus, on l’a constaté lors de la visite, les stagiaires payants effectuent un vrai travail lors de leur séjour, comme par exemple de constituer des buttes qui vont rester en place et être utilisées.

Aujourd’hui, ça commence à se savoir que toute l’entreprise Rabhi est une vaste escroquerie [...]

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cross-posted from: https://jlai.lu/post/3319413

Mégafil : Le monde paysan (Ressources)

Extrait

INRAE a livré le 13 juin 2019 une étude, réalisée à la demande de l’Ademe et du ministère de l’Alimentation et de l'Agriculture, sur le potentiel de stockage de carbone dans les sols en France. En mobilisant une méthodologie originale, l’étude a pu évaluer ce potentiel et en estimer le coût de mise en œuvre région par région, au regard d’un objectif de 4 pour 1 000. L’initiative « 4 pour 1 000 sur les sols pour la sécurité alimentaire et le climat » avait été lancée lors de la Conférence des parties sur le changement climatique organisée à Paris en 2015.

Pourquoi stocker plus de carbone dans nos sols ? Dans un contexte d’urgence climatique, le cap de 4 ‰, fixé pour neutraliser l’augmentation annuelle du carbone atmosphérique vient compléter l’objectif principal qui reste de réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Les sols qui contiennent le plus de carbone c’est-à-dire de matière organique, sont les plus fertiles. L’initiative est ainsi favorable à l’environnement comme à l’agriculture et à la sécurité alimentaire mondiale.

Comment faire pour augmenter ce stock en France ? L’étude, menée par INRAE a tout d’abord identifié les pratiques agricoles et forestières favorables au stockage du carbone dans les sols, qui sont compatibles avec l’agroécologie. C’est en faisant appel à de la modélisation agronomique et économique que l’effet de ces pratiques sur l’évolution du stock a été simulé sur 30 ans. Une méthodologie originale a été déployée, avec des estimations km² par km² pour évaluer le stockage additionnel apporté par chaque nouvelle pratique par rapport à l’évolution du stock si on ne changeait rien

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Mégafil : Le monde paysan (Ressources)

Le Plan stratégique national français (PSN) de la prochaine Politique agricole commune (PAC 2023-2027) a été approuvé par la Commission européenne le 31 août 2022. Il est entré en vigueur le 1er janvier 2023.

Le PSN de la France correspond à un document de planification stratégique, encadré par la réglementation européenne. Le PSN cherche à favoriser le développement d’un secteur agricole et sylvicole plus diversifié et résistant, et à accompagner la transition agroécologique engagée par les agriculteurs. Il s'agit également d'assurer le développement social et économique des zones rurales.

Retrouvez dans notre dossier l’ensemble de la documentation officielle ainsi que les fiches mesures disponibles de la nouvelle PAC 2023-2027.

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