Honnêtement qu'ils le fassent, ça tuerait ce web 2.0 merdique pour moi et ça me forcerait a vraiment changer ma manière d'aller sur les internets.
Je découvre que je suis collapsologue, dis donc.
Honnêtement qu'ils le fassent, ça tuerait ce web 2.0 merdique pour moi et ça me forcerait a vraiment changer ma manière d'aller sur les internets.
Je découvre que je suis collapsologue, dis donc.
Vivement qu'on fasse cotiser les robots, on aura une meilleure retraite.
Oh c'est p't'être bien ça le problème. Merci de me lancer cette piste. J'y avais jamais réfléchi comme ça.
Un anthropologue dans la salle pour nous expliquer tout ça ?
Ah oui c'est des débat que je ne connais pas puisque je ne suis pas dans l'écrit-écrit.
Pour moi c’est juste une histoire d’habitudes de lecture, dans lesquelles on s’enferment un peu.
Totalement, et globalement les gens ont tendance à être bien sectaires sur la Littérature. J'ai des potes qui sont outrés des romans écrits au présent. Moi mon point de vue c'est que tant que c'est clair et que ça raconte quelque chose d'intéressant, tu fais bien ce que tu veux.
Là il y a toujours une autre personne pour dire que “dans la SF on ne fait pas comme ça”…
Cette pauvre SF qui se fait mettre dans des petites cases. C'est vraiment dur. Effectivement tu cites Chambers qui a vraiment réussi à faire shifter un truc dans le discours sur la SF, je trouve. Ce genre de démarche commence à être un peu plus compréhensible pour le public, et je lui en suis assez reconnaissant.
Il y a effectivement un gros problème de marché et des attentes de éditeurs. Il faut un truc facilement identifiable pour pouvoir le vendre. Je fais de la SF, mais pas du pew-pew-boom-boom et plutôt tranche de vie. Et la tranche de vie si c'est pas un truc markété en mode "le récit de ma dépression dans ma vie parisienne" ou "le quotidien de ma famille rigolote, hihi" ils en veulent pas.
Ben oui, je suis pas idiot.
Ok je vais me renseigner et me libérer de mes préjugés sur cette plante aux milles usages. En attendant ça pique de ouf.
Va faire rentrer le poinçonneur dans le métro à 18h ahah
La question du retour à l'humain est étrange. Je pense fondamentalement que c'est mieux. En même temps ça me pète grave les relous quand je vais chez un primeur qui est pas en libre service et je dois lui dire ce que je veux. Je comprends pas comment on est câblés, on est censés être des bestiaux sociaux mais dès qu'on diminue le contact social on court dedans.
our en revenir au métro : je me demande s’il y avait moins de fraude jadis, quand c’était un humain qui s’occupait de contrôler les titres de transport ? Si oui, pourquoi ne pas remplacer les caméras par des agents chargés du contrôle ? Ou modifier les portiques pour rendre la fraude plus compliquée ? Ou les deux, ou autre chose ?
Ça doit revenir bien moins cher d'installer des caméras et d'acheter un logiciel que de remplacer tous les portiques de toutes les stations de métro ou d'employer de vrais gens pour verbaliser.
Et surtout de voir ce que les gens comprennent ou s’inventent avec quelques détails (c’est fou comme la compréhension d’un sous-entendu peut être radicalement différente d’une personne à l’autre).
Oui ! Plus j'avance, plus je me dis que c'est une force. En SF par exemple, avoir un high concept fort dont les détails ne sont pas trop expliqués permet au lecteur de faire le boulot de World Building pour toi. Je pense a Silo en disant ça, dont le premier tome donne aucune info et le seconde retropédale PENIBLEMENT pour donner des infos et est très décevant.
Dans mon cas, les sujets qu peuvent tourner en rond, ça va être les grands débats sur les “changements de focalisation”, où j’ai vraiment l’impression qu’on rentre dans des habitudes et des traditions liées à des genres littéraires bien ancrés.
Tu peux étayer le concept de "changement de focalisation" ?
Toi c’est quoi les effets ou procédés de narration sur lesquels tu n’as pas envie d’être remis(e) en question par exemple ?
Globalement je te rejoins sur le "si c'est pas clair, c'est raté" donc j'irai jamais me taper là dessus, si mon intention est pas comprise, si ma ligne temporelle est pas clair etc... Si j'y tiens je dois mieux le bosser, si j'y arrive pas, c'est poubelle.
Le truc contre lequel je me tape (entre autre) avec les éditeurs c'est le fait de confondre conflit et intensité. Culturellement en occident, nos récits reposent sur des conflits grandiloquente et des climax liés aux dits conflits. C'est très dur de faire comprendre que tu peux véhiculer des émotions intenses SANS combat final. C'est là où il faut trouver des personnes un peu ouvertes qui sont prête à bosser dans ton sens et pas essayer de te faire te calquer sur ce qui se fait habituellement.
J'avais par exemple un récit qui se passait sur un vaisseau générationel, l'idée c'était de voir les crises existentielles de plusieurs persos alors qu'ils allaient passer leur vie sur ce vaisseau, un éditeur m'avait dit "et si une IA méchante essayait de tous les tuer ???" Ahem.
Ça reste un peu flou sur les retours d'article.
Je suis encore emerveillé de l'intelligence du caissier quand, il y a quelques semaines, je devais acheter des piles bizarres, je lui ai dit que je ne voulais pas du ticket de caisse et il m'a fait "si, si, je vous l'imprime au cas où c'est pas les bonnes." Je me suis senti aimé.
Je voulais pas forcément dire auteur publié, crois-moi Bein que j'accorde d'autant moins de valeur au badge "edité par un vrai éditeur" que c'est mon cas.
Sinon dans tous les cas n’hésite pas à venir poster tes créations, tes extraits, ou écrire quelques lignes dans le carnet libre. Comme je fais plutôt du récit "long" (a l'échelle de la bd c'est pas très long en vrai) je voulais pas venir polluer par chez toi !
En ce moment d’ailleurs je passe par plusieurs cycles de Béta-lecture sur des forums spécialisés, c’est éprouvant mais c’est super intéressant d’avor des critiques d’inconnu⋅es sur ses écrits !
Ah oui, gros baptême du feu. J'imagine que pour de l'écrit ça peut le faire pour parler de la forme. Sur le fond j'ai un peu de mal, c'est compliqué de réussir à parler correctement de narration quand les gens en face ont pas de référence commune ou que tu ne sais pas ce qu'ils aiment faire. Ça peut vite tourner en rond quand tu es fondamentalement pas d'accord sur ce que doit être une histoire ahah
Oh très efficace et bien résumé. Ça me rappelle les agences immobilières qui ont plus que des portails en ligne pour déposer des candidatures pour les locs. J'ai un statut fiscal très particulier et il n'y avait rien qui me permettait de candidater.
Non, non mais je suis absolument ok avec ce que tu dis. Je disais ça parce que c'est la réalité, je suis tout a fait pour qu'on réintroduise de vrais gens dans ces espaces. Ça me rappelle le post qui disait que contre les agressions sexuelles dans le métro, il comptait former les employés des magasins dans les couloirs de métro pour permettre d'acceuillir les victimes. Il faut des gens des services de transports accessibles pour pouvoir aller les voir, pas aller se réfugier dans le tchip coiffure du coin.
Tant il est vrai que plutôt que de dire bêtement "c'est une histoire de pognon" je devrais dire la suite de ma pensée sur le sujet pour provoquer des discussions avec les gens autour de moi qui n'y pensent pas.