"Pour ce train mythique dont le nom ne soulève que rêves et fantasme, il ne s’agissait pas de faire un copié collé de l’Orient Express original, mais plutôt de recréer l’ambiance d’un train exceptionnel qui véhiculerait le même esprit, version XXIe siècle", explique l’architecte.
"Réinventer l’Orient Express de demain à partir de voitures historiques datant de l’âge d’or du rail, quelle aventure fabuleuse!", commente Guillaume de Saint-Lager, vice-président Orient Express.
Je trouve l'approche artistique saine ; mais s'il s'agit de réinventer plutôt que de restaurer, alors pourquoi utiliser des voitures d'origine qui auraient pu être préservées plutôt que de servir de matière première à un nouveau projet ? Est-ce un si bon argument de vente pour la clientèle ? Je n'imagine pas qu'il soit facile de répondre aux normes de confort et sécurité actuelles avec des voitures des années 20 sans de profondes modifications.
Si c'est 3500€ pour un Paris–Istanbul, le prix me semble relativement contenu comparé par exemple au Southwest Chief d'Amtrak (Chicago–LA) au confort autrement moindre qui facture 1000$ (je ne l'ai jamais pris, un jour j'espère). Cela dit, le privilège de pulvériser des voitures à des passages à niveaux défectueux n'a pas de prix.
Ce que je veux dire c'est que, de ce que j'imagine, il y a tant à faire pour mettre ces voitures à jour pour le confort, la sécurité, la performance, l'esthétique.. qu'ils pourraient aussi bien voire mieux partir de zéro. C'est comme si on me disait qu'on allait transformer une locomotive des années 20 en TGV M plutôt que d'en construire une nouvelle.
Ces voitures c'est aussi du patrimoine, 17 voitures je ne sais pas mais bon on pourrait en mettre une ou deux dans un musée plutôt que de les évider pour en faire un jouet pour riches.