(...) Contrairement au taux de pauvreté monétaire, basé sur les revenus des ménages, le taux de privation repose sur le renoncement des ménages à certains produits ou services, comme posséder deux paires de chaussures, se chauffer correctement, manger de la viande ou du poisson tous les deux jours, partir une semaine en vacances chaque année, retrouver des amis au moins une fois par mois pour boire un verre ou pour un repas, etc.
Si un ménage cumule au moins cinq de ces renoncements parmi une liste de treize éléments « considérés comme souhaitables, voire nécessaires, pour avoir un niveau de vie acceptable », il est en situation de « privation matérielle et sociale ».
Le taux de privation dépend beaucoup de la composition des ménages, observe l’Insee : il atteint 6,8 % parmi les couples sans enfants, 15,8 % chez les personnes seules, et 31,1 % dans les familles monoparentales.