Contrairement aux idées reçues, sous Macron la fiscalité sur le travail s'est allégée mais s'est alourdie sur le capital :
De 2016 à 2022, les prélèvements sur le travail ont diminué en France, en parts de PIB, en raison de la substitution de la CSG à des cotisations salariales et du remplacement du CICE (considéré comme une dépense publique par la Commission européenne comme tous les crédits d’impôt) par un allègement de cotisations patronales. Ils ont peu varié dans la zone euro et l’Union européenne et augmenté en Allemagne.
Malgré les réformes fiscales (remplacement de l’ISF par l’IFI, baisse du taux de l’IS, prélèvement forfaitaire unique sur les revenus des placements financiers…), les prélèvements sur le capital ont augmenté en France de 2016 à 2022, sous l’effet par exemple d’une hausse des impôts sur l’immobilier (+ 71 % pour les droits de mutation à titre onéreux contre + 18 % pour le PIB), des droits sur les successions et donations (+ 50 %) et de l’impôt sur les sociétés (+ 53 % avant crédits d’impôt).