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[ecologie] Un cheval collecteur de compost en banlieue parisienne
(www.courrierinternational.com)
Hop, [email protected] c'est finit, merci de migrer sur [email protected]
J'ai une autre vision de la relation animal-humain, homme-machine. Tu défendais la machine comme solution technologique au bien-être animal ?
Quant à l'eugénisme, je suis en plein milieu pcq étant sourd on m'a mainte fois proposé l'implant cochléaire. La plupart des enfants sont implantés, d'autres ont des prothèses, une partie de la science cherche à regénerer des membres. Avec une seringue, ils pourraient rétablir mon audition. D'autres part, l'IA qui pour le moment est un générateur d'images, de texte...je vois 2 chemins possibles :
Dans les régions nordiques tu manges du poisson parce que ce n'est pas un lieu propice aux végétaux. Je l'ai déjà dit, tous les lieux ne sont pas adaptés aux plantes, nottament le desert. Les chaleurs extrêmes, au delà de 35°c une plante arrête de produire des fruits et se met en repos végétatif.
De plus, passer d'un climat extreme à un autre fait baisser très fortement le rendement de tes cultures. L'impact de 2022 sur nos cultures a été terrible. Et j'ai fais le relevé de pluviométrie, on est passé de 700mm à 500mm de pluie annuelle dans le tarn. ça correspondait au climat de 2030, à Marseille.
Je dis que la technologie peut aider au bien être animal oui, parce qu'en remplaçant un animal par une machine ça fait un être sentient exploité de moins, et que généralement la production et l'utilisation de la machine provoque beaucoup moins de souffrance que l'exploitation animale qu'elle remplace.
Si tu dis ça par rapport à mon dernier paragraphe la grosse différence c'est que là je parle de technologies actuellement utilisables, alors que dans ce paragraphe je critiquais le fait de compter sur de technologies futures et hypothétiques.
Tu ne sembles confondre l'eugénisme avec autre chose.
Si un lieu n'est pas propice aux végétaux ses habitants peuvent échanger avec des régions qui peuvent en cultiver. Et s'ils ne peuvent pas ils devraient sans doute déménager dans un lieu vivable, plutôt que de massacrer la population sentiente environnante.
Sinon ça équivaut un peu à aller vivre en Antartique et manger les humains qui vivent sur place parce qu'on n'arrive pas à y faire pousser des légumes. Ou manger ton voisin parce que ton frigo est vide.
Oui il va falloir faire évoluer nos cultures en fonction des évolutions du climat.
Et ce dernier point me terrifie. Dans mon plan de culture, j'ai déjà prévu de cultiver des cactus pour y faire face. Les vignerons, eux, ils achetent des terrains en Angleterre. Je devrais peut-etre aussi migré là bas au lieu de chercher un terrain dans le sud de la France.
Le rapport du groupe 2 du GIEC donne des infos là dessus qui peuvent peut être te rassurer.
Dans la section la nourriture en Europe (à partir de la page 1843) :
Donc pour eux c'est pas clair qu'il y aura des pertes de production dans l'absolu, s'il y a des adaptations.
Donc il faudra à l'avenir adopter des cultures qui étaient avant de plus en plus au sud.
Pour le maïs on peut s'adapter en Europe de l'ouest en changeant les variétés.
Et par irrigation.
Ils prévoient quand même une baisse économique, mais de 10 % dans l'Europe du sud, donc c'est pas aussi gigantesque que ta terreur laisse penser, même si certains vont effectivement renoncer :
Ensuite ils parlent des solutions page 1847, avec un tableau qui résume les solutions et leur efficacité page 1846 : https://i.imgur.com/anUMPGl.png.
Quelques citations :
(Technosalvation is the ideology that technologies such as geoengineering will save us from climate change, and so mitigation behavior is not necessary[1])
Ce que je retiens c'est que l'agriculture en Europe va devoir s'adapter, pas s'arrêter. Et que les solutions sont surtout dans le changement des politiques publiques pour accompagner et encourager ces adaptations.
Tu parles à un (futur) maraicher (j'ai déjà validé ma formation)...Et ça ne me rassures pas. Si tu peux, va là où il y a de l'eau.