Sous la pression de la FNSEA, et des forestiers, qui accusent notamment les grands cervidés de détruire le forêt et bouffer l’herbe des troupeaux, le préfet a fixé des quotas aux chasseurs avant l’ouverture de la saison il y a quelques mois : éliminer 2000 grands cerfs, 350 chamois, 165 daims et 10.000 chevreuils.
Pas question d’y toucher, Gilles Kaszuk ne mâche pas ses mots : "Ce serait une erreur, un viol, un crime de prélever des animaux dans le mois de février à venir". Pourquoi ? Parce que comme l’explique le manifeste écrit par les chasseurs haut-rhinois, ils constatent, avec les naturalistes, les promeneurs, « la diminution notoire de la grande faune », perturbée par le changement climatique mais aussi le retour des grands prédateurs, lynx et loups, la "surfréquentation" de la montagne avec motards et quads m’a-t-il expliqué, et, surtout, le modèle agricole dominant.
J'ai pas les mots. La FNSEA qui fait pression pour eliminer encore plus de diversité pour surtout jamais remettre en question leur modèle.