Belgique

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Discussions sur la Belgique, principalement en français.

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founded 1 year ago
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La blague. On ne m’y reprendra plus.

NB : le cadre noir pour l’anonymat des plus proches

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La commission Justice de la Chambre a décidé d’entamer dès mardi prochain les discussions sur les différentes propositions de loi relatives à l’avortement.

Les travaux parlementaires vont débuter dès mardi prochain sur les propositions de loi déposées par le PS, le PTB, les Verts et l’Open Vld pour allonger le délai légal pour une interruption volontaire de grossesse (IVG).

Le dossier traîne depuis des années, les parlementaires n'ayant pu aboutir à un accord sur le sujet lors des deux dernières législatures. Des débats très houleux avaient eu lieu juste avant l'arrivée du Covid-19. Puis, lors des négociations pour la Vivaldi, le CD&V avait forcé les autres partis pressentis pour former la coalition à rengainer leur proposition de loi en la matière, qui bénéficiait pourtant du soutien d’une majorité du Parlement.

L’accord de gouvernement De Croo a ensuite convenu qu’une équipe d’experts serait chargée d’élaborer des propositions sur base scientifique. En avril 2023, le rapport des 35 experts est arrivé, demandant d'allonger le délai légal de 12 à 18 semaines, et de supprimer le délai de réflexion de six jours.

Le CD&V avait alors assoupli sa position, acceptant de prolonger le délai à 14 semaines. Insuffisant, pour les socialistes et les Verts. Mais aucun parti de la coalition n’étant prêt à faire éclater une vraie crise politique à un an des élections, le sujet n’est jamais arrivé au vote en séance plénière.

L'urgence votée en juillet

Puis, le 18 juillet dernier, lors d’une séance plénière à la Chambre, une majorité des nouveaux députés, venus des rangs socialistes, écologistes, libéraux, du PTB et de DéFI, se sont montrés favorables à l’urgence, tandis que le CD&V, la N-VA et le Vlaams Belang s’y sont opposés. Les Engagés, qui avaient expliqué lors de la campagne que ses députés auraient la liberté de vote sur cette matière, n’ont pris position ni dans un sens ni dans l’autre.

Le sujet était donc à l’ordre du jour de la commission Justice, ce mercredi matin, qui devait discuter de l’ordre de ses travaux. "Le débat a déjà eu lieu, on a un consensus académique et scientifique, on a entendu le ban et l’arrière-ban, nous proposons de commencer les travaux dès mardi pour qu’on puisse aller rapidement au vote", a plaidé Patrick Prévot (PS).

"Le dossier est mûr, cela fait dix ans qu’on y travaille, il est temps que la Belgique rejoigne les pays qui ont adopté une législation plus progressiste, comme les Pays-Bas ou la Norvège", a renchéri Sarah Schlitz (Ecolo-Groen). Et une large majorité s’est ralliée à la proposition du PS de mettre le sujet à l’agenda dès mardi prochain – seul le Vlaams Belang a voté contre, tandis que la N-VA ne votait pas du tout.

Une coalition Arizona divisée

Les cinq partis pressentis pour former la coalition Arizona sont loin d’être alignés sur le sujet. Et en pleine campagne pour les communales, PS, communistes et verts, qui pressent pour passer à la vitesse supérieure, seraient certainement ravis de voir les futurs partenaires de gouvernement étaler leurs divergences. Car le CD&V n’est pas le seul à s'opposer à un assouplissement de la législation. La N-VA est aussi très loin de partager les positions de Vooruit en la matière. Et chez Les Engagés, comme dans une moindre mesure au MR, le sujet divise.

Le formateur Bart De Wever (N-VA) a toutefois obtenu des cinq formations qui négocient pour former le prochain gouvernement qu’elles s’abstiennent de soutenir à la Chambre des textes susceptibles de fâcher l’un des partenaires. Et les partis qui s’opposent à l’assouplissement des règles concernant l’IVG comptant plus de 50 députés à eux trois, ils pourront toujours, comme lors de la législature précédente, renvoyer constamment les textes vers le Conseil d’État.

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Une nuit de discussions. Usantes mais constructives. Le travail chez Audi Brussels devrait donc reprendre mardi prochain après de longues discussions terminées vendredi matin aux aurores.

"On a eu ce qu'on demandait, à savoir que la semaine soit payée, explique Ludovic Pineur, permanent syndical CNE Industrie. Alors que la direction faisait le jeu de diviser pour mieux régner, avec des ouvriers interdits d'accès sur le site et non payés alors que les employés en télétravail continuaient de l'être. Mais on a finalement réussi à trouver un accord. La reprise du travail se fera sur base volontaire à partir de mardi. Ceux qui ne croient plus en Audi ne viendront probablement pas, ils pourront alors être en chômage économique. Dans un sens, personne ne perd", poursuit-il. Même si, dans ce cas, ils ne toucheront que 60 % de leur salaire.

"Rien ne change pour lundi. C'est une manifestation nationale et européenne, pour réclamer une vraie politique industrielle à la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen"

Ludovic Pineur (CNE)

"À partir de mardi, nous allons produire dans le département carrosserie et peinture et nous allons envoyer des voitures à nos distributeurs. À partir de mercredi, 18 septembre, nous allons produire de nouveau dans tous les départements", a expliqué le directeur de la communication d'Audi Brussels, Peter D'hoore. À lire aussi Audi Brussels: "Foutage de gueule. C'est la carotte et le bâton mais la carotte n'est pas comestible"

"On a toujours dit qu'on n'était pas en grève, puisque les rassemblements devant l'usine étaient dus à la décision de la direction de fermer l'usine", rappelle le syndicaliste.

Pour le syndicaliste Jan Baetens de l'ACV-Metea, il s'agit là d'un "bon compromis", qui permettra d'ouvrir des pistes pour l'avenir du site de Forest. Manifestation maintenue ?

La manifestation nationale du 16 septembre est bien maintenue. "Rien ne change. C'est une manifestation nationale et européenne, pour réclamer une vraie politique industrielle à la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen", explique le syndicaliste.

À propos de l'accord avec la direction, Ludovic Pineur avance que ce dernier est plutôt bien perçu, selon les premiers retours dont il dispose de sa base syndicale. "Cela permet de faire redescendre la tension devant l'entrée de l'usine", commente-t-il. Pour rappel, certains travailleurs avaient mis le feu à des pneus en début de semaine après la fermeture forcée de celle-ci.

Désormais, les syndicats aimeraient avancer en phase 2 dans la procédure Renault, sans pour autant clôturer la phase 1, qui est illimitée dans le temps, pour négocier les conditions du licenciement annoncé en juillet.

"Les services publics sont parfois décriés mais ils renferment quand même de personnes de qualité, comme la médiatrice qui nous a reçus, avance encore Ludovic Pineur, après sa courte nuit. Ça a été plus productif qu'avec Agoria", la fédération sectorielle qui était censée être médiatrice, avant que le SPF Emploi ne se mêle à l'affaire, termine le syndicaliste. Mission de La Libre

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